Nonviolent communication training and empathy in male parolees.
Journal of Correctional Health Care, 18(1), 8-19, 2012.
Marlow, E., Nyamathi, A., Grajeda, W. T., Bailey, N., Weber, A., & Younger, J.
DOI : 10.1177/1078345811420979
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Résumé : L’objectif de cette étude était de déterminer l’impact d’une intervention comportementale, la communication non violente (CNV), sur le développement de compétences d’adaptation et de communication empathiques chez un échantillon d’hommes en liberté conditionnelle inscrits à un programme de traitement de la toxicomanie (N=30).
À la fin de l’intervention de 8 semaines, les résultats ont révélé une augmentation significative des niveaux d’empathie des participants.
Commentaire : L’échelle d’empathie émotionnelle équilibrée utilisée ici est explicite, ce qui peut créer, consciement ou pas, un biais de complaisance chez les participants, d’autant plus qu’ils passent le même test avant et après l’intervention.
Comme les auteurs le soulignent, cette étude présente quelques limitations. Tout d’abord, les participants ont été recrutés dans un établissement résidentiel SAT et peuvent être différents des personnes en liberté conditionnelle qui ne suivent pas de traitement. De plus, il n’y a pas de groupe contrôle, l’étude ne permet pas de conclure sur les effets spécifiques de cette intervention. De plus, au départ, les scores de tous les participants au pré-test ont révélé des niveaux d’empathie légèrement supérieurs à la moyenne, ce qui a pu accroître leur réceptivité à l’intervention. Enfin, 26 % des participants ont quitté l’étude en raison d’une rechute ou d’une nouvelle arrestation. S’ils avaient terminé l’étude, leurs scores post-intervention ne se seraient peut-être pas améliorés et ils auraient peut-être décrit des expériences différentes.
Perspective : Il serait pertinent d’évaluer les effets de cette formation avec un groupe contrôle et de mesure les effets à long terme à 6 mois, par exemple.