2021. Effects of a nonviolent communication‐based training program for inpatient alcoholics in South Korea

Effects of a nonviolent communication‐based training program for inpatient alcoholics in South Korea.
Perspectives in Psychiatric Care, 57(3), 2021
Yang, J., & Kim, S.
DOI : 10.1111/ppc.12673
Article complet : lien

Résumé : Cette étude visait à développer et évaluer l’efficacité d’un programme de formation à la communication basé sur les principes de la Communication NonViolente (CNV) pour les alcooliques hospitalisés. Les objectifs étaient de concevoir un programme de formation basé sur la CNV axé sur la prévention de la rechute alcoolique et administrer le programme aux alcooliques hospitalisés, et d’examiner les effets du programme de formation basé sur la CNV sur l’empathie, l’expression de la colère, les compétences en communication, et l’auto-efficacité de l’abstinence alcoolique chez les alcooliques hospitalisés. Ils ont obtenus 47 patients répartis entre le groupe expérimental et le groupe contrôle.

Commentaire : Bien qu’il y ait un groupe contrôle dans cette étude, les participants du groupe contrôle ne font rien d’équivalent aux 8 sessions de formation en CNV. Donc, même si les auteurs trouvent des différences entre les deux groupes après les sessions de formation, il n’est pas possible de conclure si c’est l’effet du contenu de la formation, c’est-à-dire la CNV, ou juste le fait de faire partie d’un groupe pendant une formation. Pour mieux pouvoir distinguer ces effets, le groupe contrôle aurait pu suivre une formation de communication plus classique, par exemple.

En étudiant les changements dans l’empathie, l’expression de la colère, la compétence en matière de communication et l’auto-efficacité en matière d’abstinence d’alcool dans chaque groupe, les auteurs multiplient leurs chances de trouver une différence, pour contrebalancer ce biais de tests multiples il existe des corrections statistiques comme la correction de Bonferroni.

Comme les auteurs le soulignent, le recrutement des patients, sur la base du volontariat, créé un biais de sélection. En effet, sur les 110 patients auxquels ils ont proposé de rejoindre l’expérience, moins de la moitié ont accepté. Ces sujets ne sont donc représentatifs que d’une partie des patients et les résultats sont difficilement généralisables.


Perspective : Comme les auteurs le soulignent, il serait pertinent d’évaluer les effets de cette formation 6 mois, par exemple, pour mesurer l’impact à plus long terme.