Reliability and validity of a novel measure of nonviolent communication behaviors.
Research on Social Work Practice, 33(7), 790-797, 2023
Cheung, C. T., Cheng, C. M. H., Lam, S. K. K., Ling, H. W. H., Lau, K. L., Hung, S. L., & Fung, H. W.
DOI : 10.1177/10497315221128595
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Résumé : Cet article décrit le développement et l’évaluation psychométrique pilote d’une mesure d’auto-évaluation des comportements caractéristiques de la CNV (par exemple, la conscience des sentiments, l’expression honnête de soi). Les données d’un échantillon en ligne de jeunes adultes (N = 205) ont été analysées. L’échelle des comportements de communication non violente
non violente (NVCBS) présente une cohérence interne satisfaisante (α = 0,789 à 0,810), une bonne fiabilité test-retest (ICC = 0,810) et un bon niveau de confiance (ICC = 0,9). Le NVCBS était également corrélé positivement avec l’empathie et négativement avec les croyances négatives sur les émotions, ce qui démontre sa validité conceptuelle.
Commentaire : La pratique de la CNV n’est pas étudiée directement ici, seule une échelle qui évalue les comportements spontanés qui s’en rapprochent sont étudiés.
Comme les auteurs le soulignent, cette étude a plusieurs limites. Tout d’abord, dans l’échantillon de jeunes adultes chinois, la plupart des participants étaient des femmes, ce qui limite la généralisation des résultats. Ensuite, ils se sont appuyés sur des mesures d’auto-évaluation, des tests explicites, avec tous les biais de complaisance que ça implique. Les études futures pourraient utiliser des méthodes qualitatives pour explorer la façon dont les participants comprennent les items du NVCBS.
De plus, ils n’ont pas examiné la réactivité (sensibilité au changement) de cette échelle et ils n’ont pas examiné la validité du critère de la mesure (par exemple, en comparant les participants avec et sans formation préalable à la CNV).
Perspective : Il serait intéressant d’évaluer une population de pratiquant.e.s de CNV et voir s’ils se distinguent du reste de la population. Les auteurs ont poursuivi leur étude de cette échelle avec les syndromes post-traumatique.