Non-violent communication and theatre of the oppressed: A case study with Syrian refugee women from the Kareemat Centre in Turkey.
Intervention Journal of Mental Health and Psychosocial Support in Conflict Affected Areas, 16(2), 170-174, 2018
Alshughry, U.
DOI : 10.4103/INTV.INTV_45_18
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Résumé : Ce rapport de terrain décrit une étude de cas sur l’applicabilité de la communication non violente (CNV) dans le contexte des réfugiés syriens et sur l’utilité des techniques du théâtre de l’opprimé dans la pratique de la CNV. L’intervention a été appliquée à des femmes réfugiées travaillant ou participant à des activités dans un centre de subsistance en Turquie. Tout au long du travail, la CNV a été expliquée et discutée avec les participantes, qui ont apporté des thèmes de la vie réelle pour mettre en pratique les compétences acquises à l’aide des techniques du théâtre de l’opprimé.
Trois questionnaires ont été utilisées pour recueillir des données qualitatives et quantitatives auprès des participants, avant l’intervention et après l’intervention, mesurant la compréhension et l’application du processus de la CNV, leur volonté de continuer à apprendre et à enseigner la CNV à d’autres personnes, et leur évaluation de leur propre compassion avec eux-mêmes et les autres, de leur collaboration et de leur engagement.
Commentaire : Il n’y a pas de groupe contrôle dans cette étude, qui ne suivrait pas de formation CNV, par exemple, il n’est donc pas possible de déterminer à quoi sont dues les changements de score pour les tests avant et après intervention. Comme les auteurs le soulignent, le groupe étudié est trop petit pour pouvoir généraliser les résultats, et sans groupe contrôle il n’y a pas vraiment de sens à faire des statistiques pour évaluer si la tendance à l’amélioration aux questionnaires est significative.
De plus, les questionnaires sont explicites et peuvent donc entraîner un biais de complaisance, conscient ou pas.
Perspective : Il serait pertinent d’évaluer les effets de cette formation à 6 mois, par exemple, pour mesurer l’impact à plus long terme, avec un groupe contrôle qui suivrait une autre formation. Et d’utiliser des tests implicites pour éviter les biais de complaisance.