The effectiveness of nonviolent communication program training on mother-child interaction in mothers of children with intellectual disability.
Archives of Rehabilitation, 20(1), 40-51., 2019
Rezaei, Z., Behpajooh, A., & Ghobari-Bonab, B.
DOI : 10.32598/rj.20.1.40
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Résumé : Une étude quasi-expérimentale avec prétest-post-test et un groupe contrôle. La population étudiée comprenait toutes les mères d’enfants atteints d’handicap mental, en Iran, sous la supervision d’un organisme de protection sociale. L’échantillon de l’étude comprenait 30 mères réparties en deux groupes. Le groupe expérimental a participé à un programme de formation à la CNV pendant 8 séances (90 minutes par séance ; deux fois par semaine), tandis que le groupe contrôle n’a reçu aucune formation de ce type. L’instrument de l’étude était l’échelle d’interaction mère-enfant de Pianta (1992) qui côté les composantes du conflit, la proximité et la dépendance, par exemple.
Commentaire : Il y a un groupe contrôle dans cette étude mais qui ne suit pas de formation CNV. Il aurait été idéal que le groupe contrôle suive une autre formation sur la communication pour pouvoir distinguer les effets spécifiques de la CNV. De plus, les sujets sont testés avec des questionnaires explicites sur leurs interactions mère-enfant, ce qui peut créer un biais dans la déclaration de celles qui ont suivi la formation, avec une tendance à vouloir améliorer les résultats, par complaisance.
En étudiant les changements des sous-échelles du conflit, de la proximité et de la dépendance, en fonction du type de groupe, les auteurs multiplient leurs chances de trouver une différence, pour contrebalancer ce biais de tests multiples ils ont utilisé des analyses multivariées.
Perspective : Il serait pertinent d’évaluer les effets de cette formation à 6 mois, par exemple, pour mesurer l’impact à plus long terme. Et d’utiliser des tests implicites pour éviter les biais de complaisance.